Patrimoine numérique

Ville de Heillecourt
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La vie à Heillecourt à l’époque de la Révolution Française

Si l’on peut accomplir, avec plus ou moins de facilités, des recherches généalogiques, il paraît plus difficile d’obtenir des renseignements sur la vie à Heillecourt même, à l’époque de nos ancêtres.

Cependant, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution, le collège de Montaigu avait mené un projet d’action éducative. Leur travail à partir des registres d’état civil de la commune, couplé à celui de synthèse et de recherches complémentaires d’une étudiante en histoire, nous permet de nous faire une idée plus précise qu’il n’y semblerait de la vie à Heillecourt sous la Révolution à travers quatre grandes parties : la naissance, le travail, le mariage et la mort.

Un lieu important

Dès le XVème siècle, notre village est le chef-lieu d’une haute justice et d’une paroisse considérable qui a été l’une des plus anciennes du pays et dont dépendaient La Malgrange, Jarville, Fléville et la cense (métairie) de Frocourt.

Le 5 janvier 1477 au matin, à la tête de son ost (armée) de 20 000 hommes, le duc de Lorraine René II décide à Jarville, au lieu dit appelé depuis Renémont, du plan de la bataille pour prendre à revers Charles le Téméraire et délivrer ainsi Nancy de l’emprise bourguignonne.

Le dernier seigneur de Heillecourt fut Richard MIQUE, né à Nancy en 1728, ingénieur des Ponts et Chaussées des Duchés de Lorraine et de Bar. Sous la Terreur, il fut arrêté comme contre-révolutionnaire et guillotiné à Paris en 1794.

L’église actuelle, dont on a célébré le centenaire en 1978, a remplacé l’ancienne située dans le cimetière (aujourd’hui place de la Fontaine).La paroisse de HEILLECOURT est très réputée : en effet Stanislas, le roi de Pologne devenu duc de Lorraine, qui réside souvent dans son château de la Malgrange, y vient souvent à la messe. Il avait fondé une rente en faveur des pauvres malades.

Et plus récemment

Jusqu’aux années 1950, Heillecourt avait gardé son aspect typiquement lorrain de village-rue. Peu de voies adjacentes, mais une grande rue de largeur importante à cause des usoirs ou parges : espaces libres entre chaussée et maisons où stationnent véhicules et matériels agricoles ainsi que tas de bois et de fumier. Depuis les années 1970, notre village s’est développé pour devenir une commune sub-urbaine, et ses maisons sont restaurées.

Des quartiers pavillonnaires ainsi que des constructions HLM de faibles volumes (type cube à quatre niveaux d’habitation) s’étendent peu à peu sur les anciennes terres agricoles.

Il y a également création de cinq parcs industriels :

Un parc industriel Ouest du côté de la commune d’Houdemont, le second dit parc industriel Est situé le long du chemin départemental 71, le Village , le Marché de Gros et le parc commercial de l’Espinette.

MONUMENT AUX MORTS

Le monument aux Morts de Heillecourt est le témoignage de la commune à ses enfants morts pour les valeurs de la République, c’est aussi parfois la possibilité de retrouver les traces d’un aïeul.

HEILLECOURT, comme presque toutes les communes, possède son monument aux morts. À l’approche de la commémoration du 90ème anniversaire de l’armistice du 11 novembre 1918, il semblait important d’essayer de mieux connaître les soldats morts pour la France au cours de la première Guerre Mondiale.

Suite à des recherches menées à partir des registres d’état civil de la commune, sur les sites www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (lequel met en ligne les fiches des soldats tombés au champ d’honneur) et www.francegenweb.org, ainsi qu’avec le recensement de 1911, nous pouvons un peu mieux nous souvenir des Heillecourtois qui sont portés sur le monument aux morts.

Il faut savoir qu’il n’existait pas de règle précise quant au fait de porter le nom d’un soldat sur une plaque commémorative : ainsi, des personnes peuvent être mentionnées dans le registre d’état civil mais portées sur une plaque sur le lieu de leur décès, d’autres se retrouvent sur plusieurs monuments.

 

On a constaté qu’un même homme pouvait être porté sur les différents lieux suivants : son lieu de naissance, celui où il résidait avant de partir au front, celui où il est tombé, voire même celui de la commune où habitaient ses parents lorsqu’ils ont appris le décès de leur fils. Ceci peut très vite devenir un casse-tête lors des recherches, mais pour la première Guerre Mondiale, aucune consigne n’avait circulé. Un des soldats mentionnés dans les documents n’est ainsi pas porté sur le mémorial d’Heillecourt, mais là où il est décédé et dans une commune des Vosges, un autre est sur le monument aux morts de la commune mais également sur celui de Saint-Dizier, et ce dernier cas de double mention vaut peut-être pour d’autres également.

Vous pouvez consulter les fiches du Ministère de la Défense en vous rendant sur leur site pour la grande majorité de ces soldats. En effet, certaines ne sont pas livrées dans leur totalité pour diverses raisons, ce qui explique que nous soyons plus ou moins bien renseignés aujourd’hui sur nos soldats.

MONUMENT AUX MORTS

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Un premier mentionne les noms, prénoms, grades et corps d’armée : tableau des grades et corps d’armée.

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Le second fait état des les noms, prénoms, dates et lieux de décès ainsi que les causes si elles sont connues : tableau des décès.

Enfin, vous avez la possibilité de retrouver toutes les informations connues à ce jour (nom, prénom, grade, corps d’armée, date et lieu de naissance, date et lieu de décès, causes si connues et âge du défunt ainsi que des renseignements complémentaires lorsqu’il en existait) : transcription des fiches.