Le temps des Lavoirs
Au travers des âges
La ville de Heillecourt possèdait deux lavoirs qui sont témoins de son passé industriel et agricole.
Le premier lavoir, situé au centre-ville, à l’angle de la Grande-Rue et de l’actuelle rue Gustave Lemaire, a été construit en 1891 pour permettre aux habitants de laver leur linge. Il était alimenté en eau par une source du « Fonteno » venant de Houdemont, coulant « au goulot » quotidiennement de jour comme de nuit.
Située sur les hauteurs de la ville, et comportait à l’origine une cinquantaine de lavoirs individuels. Le lavoir a été utilisé jusqu’au milieu du XXe siècle, avant d’être abandonné et de tomber en ruines.
Le second lavoir, situé place de la Fontaine à la hauteur de la la Grande-Rue, a été construit en 1878 pour permettre aux fermières de la région de laver leur linge.
Il était alimenté en eau par une source située à proximité, et comportait une vingtaine de lavoirs individuels.
Le lavoir a été utilisé jusqu’au début du XXe siècle, avant d’être abandonné et de tomber en ruines.
Ils étaient couverts d’un toit de tuiles soutenu par de grandes poutres en bois, mais ouverts à tous les vents. Par la suite, le lavoir du bas fût clos afin de protéger les lavandières. Ils étaient alimentés par l’eau de source
Les habitants venaient s’y ravitailler en eau potable. Tous deux comprenaient deux grandes auges : la première servait d’abreuvoir pour les bêtes revenant du pâturage, puis le trop-plein passait dans la seconde qui servait à laver le linge.
Le saviez-vous ?
La croyance populaire interdisait de faire la lessive au cours de la Semaine Sainte, semaine qui précède la fête de Pâques, car cela aurait signifié lessiver un linceul, c’est-à-dire que cela aurait entraîné la mort d’un membre de la famille.
Lieu de « COUARAIL » (réunion entre personnes du voisinage qui bavardent à bâtons rompus, tout en s’occupant à de menus travaux) où l’on venait prendre connaissance des derniers potins. Les lavandières s’y retrouvaient surtout le matin, munies de leur planche à laver et de leur battoir. Elles y venaient en sabots et tabliers.
Les lavandières s’y rendaient pour faire leur lessive.
Elle faisait cuire d’abord le linge chez elles, puis le transportaient dans une lessiveuse posée sur une brouette jusqu’au lavoir pour le décrasser et le laver.