L’école municipale, les pompiers, la bassine municipale
Au travers des âges
L’école Municipale
L’école, bien sûr, n’est pas loin de l’église. De 1877 jusqu’au début du XXe siècle, l’école des Sœurs se trouve à sa droite, dans une partie du presbytère.
Après la séparation de l’Eglise et de l’Etat, en 1905, elle est transférée dans une salle de la mairie située en face. Juste avant la déclaration de la première guerre mondiale, une nouvelle école est construite sur un terrain communal entre l’église et la maison Royer, l’actuelle pharmacie. Cette Grande Ecole prépare au Certificat d’Etudes.
En 1923, l’électricité fait son apparition à la mairie, à l’école et à l’église. Le premier étage du presbytère où se dispensent les cours de catéchisme se transforme chaque jeudi en salle de cinéma.
Dès 1927, il devient nécessaire de créer une classe enfantine. Dans un premier temps, elle est installée derrière la mairie, dans le bâtiment qui avait déjà abrité l’école primaire auparavant. Les instituteurs sont logés à l’étage. Quelques années plus tard germe le projet d’un groupe scolaire de quatre classes. Tandis qu’on hésite encore sur le choix du terrain, la deuxième guerre mondiale éclate et les projets restent en suspens…
Ils sont repris en 1948, mais il faudra attendre 1955 pour que s’engage la construction d’une école de quatre classes dans l’ancienne ruelle des Grandchamps, à l’angle de laquelle se trouvait le lavoir dit « du haut ». Équipée deux ans plus tard d’un égout et d’une chaussée avec bordures et caniveaux, elle sera rebaptisée rue des Ecoles puis rue Gustave Lemaire, du nom du maire en place de 1934 à 1971.
Après le formidable essor de la commune au début des années 70, une école maternelle de deux classes est construite en 1974 et l’école primaire en place est dotée deux ans plus tard d’une cinquième classe. L’ensemble, qui prend alors le nom de Groupe scolaire Emile Gallé, sera rénové en 1985.
Les Pompiers
Dans la première moitié XXème siècle, la commune disposait d’une compagnie de sapeurs pompiers dont le local se trouvait dans la Grande-Rue à côté du presbytère.
Constituée de bénévoles du village, elle était équipée d’une pompe à bras, garée en permanence auprès de l’église.
Régulièrement, la compagnie faisait des manœuvres dans la rue et testait le matériel. Le dernier capitaine des pompiers fut Jules Waterloo. La compagnie fut dissoute en 1962.
La Bassine Municipale
A l’origine, sorte de refuge pour les vagabonds ou les chemineaux, et cachot occasionnel pour les petits délits (chapardage, ébriété…), la bassine est un local grossièrement aménagé avec de la paille au sol, situé près du lavoir du haut. Le temps devenant incertain, une nouvelle serrure avait été posée et vers 1945, lorsque les vagabonds ou des gens peu recommandables étaient à héberger, ceux-ci étaient enfermés à clé pour la nuit en attendant la venue des gendarmes.