mémoire de nos défunts
Au travers des âges
Dès 1938, la nécessité de créer un nouveau cimetière s’impose en raison de l’impossibilité d’agrandir l’ancien, entouré de maisons.
Après bien des délibérations, le choix se porte sur un lieu-dit , derrière la Tournelle en face du château du bas. Puis survient la guerre et passent les années …
Au fil des ans, le cimetière a accueilli des personnalités importantes de la ville et de la région, ainsi que des soldats tombés au combat pendant les guerres mondiales.
En 1959, un géologue procède à l’étude du sol. Les résultats orientent vers un autre choix : le Maloutré, dans la zone nord du lotissement de la Tournelle, dont le terrain est plus adapté.
Le mur d’enceinte et la voie d’accès sont rapidement réalisés et la première inhumation a lieu en 1966.
Le Monument aux Morts est déplacé au centre de l’espace aménagé devant l’entrée du nouveau cimetière. Le transfert des tombes s’enchaîne sur une durée d’un an jusqu’en août 1972.
Le cimetière a été agrandi au fil des ans pour répondre aux besoins de la communauté, et il est toujours utilisé pour les enterrements aujourd’hui.
Bien que le cimetière ne soit plus le seul lieu de sépulture de la ville, il reste un lieu important pour la communauté locale en tant que symbole de l’histoire et de la tradition de la région.
Le monument aux morts
Suite à des recherches menées à partir des registres d’état civil de la commune, sur les sites www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (lequel met en ligne les fiches des soldats tombés au champ d’honneur) et www.francegenweb.org, ainsi qu’avec le recensement de 1911, nous pouvons un peu mieux nous souvenir des Heillecourtois qui sont portés sur le monument aux morts.
Il faut savoir qu’il n’existait pas de règle précise quant au fait de porter le nom d’un soldat sur une plaque commémorative : ainsi, des personnes peuvent être mentionnées dans le registre d’état civil mais portées sur une plaque sur le lieu de leur décès, d’autres se retrouvent sur plusieurs monuments.