au fil du temps
Au travers des âges
Expression alsacienne : « Garder l’église au milieu du village »
Faire preuve de grande précision ou s’attacher aux convenances
Expression régionale alsacienne qui cherche à traduire le respect des traditions. Pourtant elle ne serait pas spécifique à la France et existe chez d’autres pays européens mais ne traduit toujours pas la même idée. En effet, en Belgique, elle prendrait le sens de garder la tête froide et en Suisse, elle chercherait à décrire quelque chose avec la plus grande précision possible.
Le Vieux Cimetière de Heillecourt est un lieu de repos éternel pour de nombreux habitants de la ville de Heillecourt.
Il est situé sur la rue du Commandant Louis Bouchet et a été créé en 1843 pour répondre à la demande croissante de places funéraires dans la région.
Le choix de l’église est clair puisque selon les valeurs établies dans toutes les villes, il est d’usage que l’église soit placée au milieu du village et que les maisons soient construites autour d’elle.
De ce fait remettre l’église sur la place du village est un retour aux valeurs traditionnelles établies après que l’on ait constaté que ces valeurs ont été bafouées.
L’église actuelle, dont on a célébré le centenaire en 1978, a remplacé l’ancienne située dans le cimetière (aujourd’hui place de la Fontaine).
La paroisse de Heillecourt est très réputée : en effet Stanislas, le roi de Pologne devenu duc de Lorraine, qui réside souvent dans son château de la Malgrange, y vient souvent à la messe. Il avait fondé une rente en faveur des pauvres malades.
La fontaine qui donnera son nom à la place, réalisée par un artisan sculpteur des Vosges, est installée sur ce nouveau site inauguré en 1978.
Pour commémorer le bicentenaire de la Révolution Française, un chêne, arbre de la liberté, est planté le 14 juillet 1989.
En 1993, la fontaine est déplacée de quelques mètres lors de l’aménagement des abords de la Grande Rue et du parking. La place prend alors l’aspect que nous lui connaissons.
Maréchal Ney
Le Maréchal Ney, de son vrai nom Michel Ney, Duc d’Elchingen, Prince de la Moskowa, pair et Maréchal de France, était un militaire français. Il a joué un rôle important pendant les guerres napoléoniennes.
Né en 1769 à Sarrelouis en Lorraine. Il a commencé sa carrière militaire en 1787 et a combattu pendant la Révolution française et les guerres napoléoniennes. Souvent entre deux campagnes, il venait chez sa soeur, épouse de Claude Monnier, le propriétaire du château de la Malgrange. Ses parents, habitaient Jarville – annexe de la paroisse de Heillecourt. Ils furent inhumés dans l’ancien cimetière du village, près de l’entrée à droite.
Ney est devenu célèbre pour son courage et sa bravoure sur le champ de bataille, ainsi que pour son rôle dans plusieurs victoires militaires importantes. Il a été élevé au rang de maréchal de l’Empire par Napoléon Bonaparte en 1804 et a participé à de nombreuses campagnes militaires, notamment en Espagne, en Russie et en Allemagne.
Cependant, en 1815, Ney s’est rangé du côté de Louis XVIII lors de la Restauration et a été jugé pour trahison par le gouvernement provisoire mis en place après la défaite de Napoléon à Waterloo. Il a été exécuté par peloton d’exécution à Paris le 7 décembre 1815. Aujourd’hui, il est souvent considéré comme l’un des plus grands généraux de l’histoire militaire française.